Thierry BAEZA

Papa, pas facile pour moi de parler de toi devant toutes ces personnes qui te pleurent, mais comment ne pas le faire pour toi.
Toi, qui n'a jamais eu peur de rien, toi qui nous a toujours montré la voie.
Tu es tout simplement un homme exceptionnel, un travailleur hors pair : infatigable, et avec un vrai goût du travail bien fait.
Tout t'intéresse et rien n'est jamais trop dur pour toi...
Ta philosophie a été d'affronter les difficultés de la vie, en ne les considérant que comme de simples défis à relever ...et rien ne t'a jamais résisté.
Tes passions : ta famille, la pêche, le bricolage, le jardinage, le sport, les jeux de hasard...tu n'as jamais su rester en place.

Si je devais te définir en quelques mots :
Une force de la nature, un père en or.

Mémé Marthe, ta maman, disait en parlant d'elle "la mauvaise herbe ne meurt jamais ", moi je vais rajouter en parlant de toi " les super-héros non plus ne meurent jamais".
Alors, c'est vrai que je ne pourrai plus voir ton visage de super héros, et cette idée m'effraie tellement.
Mais, j'ai la chance de retrouver dans tes 6 petits enfants, ce sang froid, cette intelligence, cette puissance, ce courage...tous les 6, c'est de la bonne graine de super-héros...

Bon, par contre ça doit certainement sauter une génération. Enfin je parle que pour moi, j'aimerai tellement avoir ta force en ce moment précis.

Merci Télio, merci Léos, merci Livio pour cet immense soutien que vous m'avez apporté, ainsi que pour le réconfort que vous avez pu apporter à mamie.
Papy est tellement fier de vous ! La vie continue pour vous, et il sera toujours là pour vous encourager ou vous féliciter dans vos réussites… il vous enverra des petits signaux...c'est sûr !

Maman, le sang de super-héros coule aussi dans tes veines, c'est pas possible autrement.
Tu as tout encaissé, sans broncher.
Ton seul souci a été prendre soin de papy et de nous protéger au maximum.
Saches, que l'on ne te laissera jamais tomber, tu ne seras jamais seule, malgré ce grand manque qu'il va laisser derrière lui.
Papa, tu seras toujours avec nous, dans nos cœurs, et il y aura toujours une bougie avec ta photo, pour les repas de famille.
Merci maman de l'avoir accompagné jusqu'au bout.
Je suis sûr que là-haut, il raconte à tout le monde, combien il a été chanceux d'avoir croisé ta route, et de ne plus te quitter jusqu'à son dernier souffle dans tes bras.

Laurent, mon frère, c'est si rassurant de te savoir tout près de papa et maman, pour assurer les premiers secours, mais bien plus que ça, tu les as aidés à avancer et à gagner sur la maladie, en les soutenant et en leur permettant de retrouver un peu de leur vie d'avant avec des sorties au casino et un séjour à Gruissan où papa a retrouvé ses cannes à pêche et ses copains. Tu ne t'es jamais défilé.
Merci Laurent.

Dans les moments difficiles, quand on a la chance d'être soutenu, encouragé, écouté et aimé, il n’existe pas de trésor plus précieux.
Virginie, merci d'être là, pour moi, pour les garçons.
Impossible de traverser cette épreuve sans toi.
Moi aussi…. je t'aime très fort.


Papa, tu laisses derrière toi, tout ce que tu as semé : de la force, de l'amour et un vrai sens de la famille.
Je t'embrasse, mon super-héros.

Thierry, Papa, Papi,
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants ».
Ces mots de Jean d’Ormesson résonnent en nous d’une façon particulière aujourd’hui.
Mon beau-père laisse derrière lui bien plus qu’un souvenir, il laisse une trace indélébile dans nos vies.
On pourrait dire de lui qu’il était discret, pas toujours bavard et
pourtant… il avait toujours une anecdote à partager ; une péripétie de voyage au Maroc, en Espagne ou une randonnée en montagne à raconter ; un souvenir de vie à transmettre.
Dans ses mots simples, sa gentillesse et son amour bienveillant, il y avait toujours de la sincérité, un sourire, une leçon de vie comme un héritage précieux.
Alors oui, la mort emporte les corps mais elle ne peut rien contre les souvenirs.
Vos petits enfants garderont de vous des instants de vie précieux et inoubliables.
Manon, Clarice et Damien se rappellent les balades à vélo à Gruissan, votre éternel pinceau ou outil à la main toujours prêt à bricoler, jardiner ou décorer. Manon n’oubliera jamais la chaleur des feux de cheminée, les « coucou » matinaux avant de partir travailler avec leur papa, ni les œufs mimosa, un de vos plats préférés.
Pour eux, vous étiez un papi protecteur, parfois même un héros, comme ce jour où vous vous êtes transformé en sauveteur en mer à Gruissan après une grosse frayeur de Clarice pendant sa baignade.
Et puis, il y a Télio, Léos et Livio qui souriront toujours en pensant à tous ces mercredi après-midi où vous veniez les chercher à l’école avec la fameuse baguette épi : jamais d’injustice, chacun avait son morceau de pain « oreilles de lapin » comme vous aimiez l’appeler. Ils se souviennent aussi des repas chez Flunch ou autour d’une pizza, des petits cubes de
fromage et de boudins que vous prépariez pour patienter avant le repas, des initiations aux machines à sous de fête foraine près du manège à Gruissan, des tickets à gratter avec le grattoir orange porte-bonheur et bien sûr des parties de pêche au bord de l’eau.
Comment oublier aussi votre passion commune pour le rugby : tellement de matchs que vous suiviez ensemble et surtout ces moments de débriefing où vous partagiez avec eux vos points de vue, toujours passionné et enthousiaste.
Vous avez transmis à vos fils et à vos petits-enfants, la joie des moments simples, le goût du partage, une énergie sans faille, la rage de vivre, un amour immense.
Alors oui, il y a quelque chose de beaucoup plus fort que la mort !
Nous vous retrouverons toujours dans nos repas de famille, dans une plaisanterie que vous auriez pu dire parfois particulière et pas toujours comprise qui continuera de nous faire sourire en pensant à vous, dans un conseil que vous auriez pu donné.
Nous vous retrouverons dans les gestes du quotidien, dans une tomate cueillie dans le potager, dans le parfum d’une fleur ou d’un champignon, dans la joie d’un poisson pêché, dans le bruit des vagues ou les cris des goélands, dans un silence partagé…
Aujourd’hui, nous ne nous dirons pas Adieu mais simplement « à très bientôt dans nos cœurs, dans nos souvenirs et dans nos mémoires ».

On entend dire souvent que les cimetières sont remplis de gens
irremplaçables, et de rêves et de projets inachevés. Pour toi,
papa, c'est vrai. Tu n'as pas assez vécu, tu n'as pas assez vu. Toi
qui rêvais de voyages, de parties de pêche avec tes amis, et de
bons moments partagés avec tes petits-enfants. Toi qui aimais
aussi tenter ta chance avec des jeux de hasard, toujours avec
l'espoir de décrocher le gros lot. Malheureusement, la maladie a
été plus forte.
Toi qui t'es toujours battu, qui n'as jamais rien lâché dans tous les
domaines de ta vie. Cette foutue maladie aura eu raison de toi.
Je t'admirais pour ta faculté d'analyse face aux problèmes, pour
ta passion de partager tes connaissances et ton savoir. J'ai
énormément appris à tes côtés, que ce soit dans le domaine privé
ou professionnel, pour avoir travaillé avec toi.
Toi qui étais si discret, mais qui avais une telle présence.
Aujourd'hui, je te dis au revoir, papa, avec cette boule dans la
gorge qui ne partira jamais complètement. Je te promets de
continuer à porter en moi tout ce que tu m'as appris : ta façon
d'analyser les situations, ta générosité à transmettre tes
connaissances, ta discrétion qui cachait une si grande force.
Tu vas me manquer, papa. Tes conseils, ta présence rassurante,
nos discussions... tout va me manquer.
Mais je sais que quelque part, tu continues de veiller sur nous. Et
que dans mes gestes, mes choix, ma façon d'être, une partie de
toi continuera à vivre.
Merci pour tout ce que tu m'as donné. Il me reste cette tristesse
de ne pas t'avoir dit assez souvent combien je t'aimais, combien
tu comptais pour moi.
Repose en paix.

Toutes nos pensées vous accompagnent dans cette douloureuse épreuve.
Très affectueusement, au revoir tonton.

Souvenir du Papa d'un ami avec qui, malgré la différence de génération, on a envie de devenir copain. Le partage de moments mémorables lors de randonnées et de bivouac près de sommets pyrénéens. L'échange de points de vue, les rigolades. Toujours avec bienveillance, Thierry rigole de nos bêtises de jeunes adultes, en nous suggérant de faire attention quand même à tout ce qu'il peut arriver. Te voilà à destination du paradis blanc, après t'être battu comme un lion, avec force et courage, avec ton sourire malicieux, qui toujours mine de rien, en dit très long sur les qualités qui sont les tiennes. Promis, on ira allumer une bougie dans l'igloo, et on se réchauffera à la chaleur de l'amitié et de nos cœurs.

C'est avec grande tristesse que j'ai appris le décès de Thierry , je garde de bons souvenirs d'un collègue que j'aie apprécié
Toutes mes condoléances à toute la famille

Bisous Papa

Laurent et Fabrice